Dans cet article, nous allons vous présenter les 9 principaux pays acceptant le bitcoin. Cette liste est non exhaustive.
La présence du Bitcoin à travers le monde
Le bitcoin envahit le monde numérique. Du commerce de détail en ligne aux jeux vidéo, en passant par les services bancaires et les voyages, l’adoption des crypto-monnaies ne cesse de prendre de l’ampleur sur de nombreux marchés.
Certains secteurs présentent un fort potentiel d’expansion après l’adoption du bitcoin. Cependant, les entreprises n’adhèrent pas souvent au processus en raison de l’absence de conditions favorables. Par exemple, le bitcoin et le commerce de détail semblent aller de pair, mais le pourcentage de paiements en bitcoin ne dépasse pas un modeste 2 % pour le moment.
Au sein des commerces
Les marques de détail ne sont pas les seules à pouvoir bénéficier de l’utilisation des paiements en bitcoins. Les crypto-monnaies ont un avantage sur les monnaies conventionnelles. Grâce aux monnaies numériques, ils bénéficient de transactions rapides, l’anonymat et d’une plus grande transparence.
Au sein des jeux d’argent
Les jeux d’argent en ligne sont un bon exemple d’un secteur où les utilisateurs ont de tels intérêts. Les joueurs se plaignent souvent que les retraits prennent beaucoup de temps, tandis que certains d’entre eux sont frustrés par la nécessité de vérifier les détails de leur carte de crédit à chaque fois. Malgré cela, les casinos en ligne qui acceptent les bitcoins sont une minorité, représentant environ 5 % des casinos en ligne disponibles sur le marché.
Une menace pour les systèmes bancaires
De nombreux pays dans le monde n’essaient même pas de tirer profit des bénéfices de la crypto-monnaie. Au contraire, ils la perçoivent comme une menace pour leurs systèmes bancaires opérationnels et l’associent à des activités illégales comme le blanchiment d’argent. Par exemple, le bitcoin est actuellement interdit en Chine, en Russie, au Vietnam et dans certains États d’Amérique latine.
Les 9 principaux pays acceptant le bitcoin
Voici la liste des 9 principaux pays qui acceptent le bitcoin et travaillent à l’élaboration d’une réglementation appropriée.
Malte
Malte, souvent appelée « l’île du bitcoin », n’a pas encore de réglementation sur les crypto-monnaies. Cependant, cette dernière dispose d‘une stratégie nationale approuvée par le gouvernement pour la promotion du bitcoin et de la blockchain. Les fonctionnaires maltais considèrent la décentralisation et d’autres caractéristiques uniques de la crypto comme assez prometteuses pour l’économie.
Les plus grandes bourses de crypto-monnaies, OKEx et ZB.com, ont récemment transféré leur siège à Malte. Cela s’est produit parce que le cadre législatif pour ces entreprises existe déjà, ainsi que le projet d’établir un enregistrement organisé pour les fournisseurs de services de crypto.
Suisse
La Suisse est une autre destination pour les entreprises liées aux crypto-monnaies qui souhaitent s’installer. Les exemples les plus connus sont Spaceshift et Xapo. L’État a été baptisé « Crypto Valley » grâce à ses lois et attitudes progressistes à l’égard du bitcoin. Désormais, Les citoyens peuvent payer leurs factures de services publics en crypto et stocker des bitcoins dans des banques cryptographiques comme SEBA Crypto AG et Sygnum AG, auxquelles le gouvernement a donné le feu vert en août 2019.
États-Unis
Les États-Unis sont constitués de 50 États, chacun ayant sa propre politique en matière de bitcoins. Le pays ne peut donc pas être qualifié de bitcoin-friendly dans son ensemble. Le bitcoin est légal et accepté sur tout le territoire, aucun État ne l’interdisant. Selon la législation actuelle, le bitcoin est taxé comme un bien dans tous les États. En réalité, la situation est un peu plus complexe. Dans ces régions, le bitcoin n’est utilisé que par une minorité.
Bien que certains États comme New York, Rhode Island et l’Arizona aient été définis comme « hostiles » à la crypto-monnaie, il existe des zones confortables pour le commerce et l’extraction de bitcoins. L’Ohio, le Wyoming, le New Hampshire et Washington D.C. en font partie. Cela s’applique particulièrement au Wyoming, qui « fait la course pour combler le vide cryptographique aux États-Unis », comme le mentionnent certains auteurs.
Australie
L’Australie est connue pour son approche ouverte des tendances technologiques. Lorsque les crypto-monnaies ont connu un boom en 2017, le gouvernement du pays les a rapidement légalisées. La réglementation du bitcoin est bien définie : il est considéré comme un bien et soumis à la taxe sur les plus-values. L’État compte de nombreux magasins et restaurants qui acceptent le bitcoin comme mode de paiement, dont le chef de file est Subway Australia.
Singapour
En matière de technologie, Singapour ouvre la voie. Elle dispose d’une infrastructure informatique rapide comme l’éclair et est le quatrième pays au monde pour la protection des droits de propriété intellectuelle. Étant en quête constante d’innovation, il n’est pas étonnant que l’État ait rapidement adopté la blockchain.
Ici, le bitcoin et les autres crypto-monnaies sont perçus comme des marchandises, de sorte que tout propriétaire doit payer une taxe de 7 % lorsqu’il les utilise pour des achats. Très bientôt, la banque centrale de Singapour va autoriser le commerce de dérivés de crypto-monnaies.
Slovénie
Saviez-vous que la petite Slovénie compte plus de points de vente acceptant les bitcoins que l’ensemble des États-Unis ? Nous ne réfutons pas la loyauté cryptographique des États-Unis. Cependant, la Slovénie détient un record impressionnant. Ici, les revenus issus du trading de crypto ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu. Les fonctionnaires accueillent chaleureusement la crypto, l’intégrant en douceur dans l’économie slovène.
Vous pouvez visiter un centre commercial appelé BTC city dans la capitale slovène, Ljubljana. Si vous vous rendez dans la ville de Kranj, vous y trouverez le premier monument public au monde consacré au bitcoin. La Slovénie est la patrie de la startup Eligma, qui a considérablement facilité les transactions en crypto-monnaies en lançant son système Elipay. Elle compte aujourd’hui 15 000 utilisateurs actifs.
Estonie
Imaginez un peu : l’Estonie a mis en place le vote électronique en 2005, des années avant tout le monde. Le pays prévoyait même d’introduire sa propre crypto-monnaie, l’Estcoin, mais les agents de l’UE ont sévèrement stoppé cette initiative. Malgré tout, l’Estonie continue d’expérimenter la technologie blockchain et l’injecte dans le système de santé et le système bancaire.
Allemagne
L’Allemagne traite le bitcoin comme une monnaie numérique légitime et non imposable lorsqu’il s’agit de transactions privées. En 2020, les banques allemandes seront autorisées à vendre et à stocker des crypto-monnaies. Bien sûr, elles devront acquérir une licence pour le faire, mais c’est un signe clair que l’Allemagne évolue dans une direction positive pour le bitcoin.
Japon
Le Japon représente 10 % du trafic des échanges de crypto-monnaies dans le monde. Sans compter que le fondateur du bitcoin, Satoshi Nakamoto, est prétendument japonais de nationalité, bien qu’il s’agisse d’un pseudonyme. Le pays est également devenu le lieu de naissance de la première bourse de crypto-monnaies au monde – Mt. Gox.
L’impôt sur le revenu n’est imposé qu’aux personnes qui gagnent plus de 20 millions de yens par an ou qui réalisent un bénéfice sur le négoce de bitcoins supérieur à 200 000 yens. Ceux qui ne font pas de profits substantiels n’ont pas à payer de frais. Le bitcoin est reconnu comme de l’argent réel au Japon, sa détention est donc également une activité non imposable.
Cette liste n’est pas exhaustive. De nombreux autres pays changent d’attitude pour le mieux et démontrent leur fidélité au bitcoin. Nous n’avons vu que les 9 principaux pays acceptant le bitcoin. Les exemples les plus brillants sont les Bermudes, le Belarus, Géorgie ou encore le Salvador. Malgré leurs conditions favorables à l’utilisation et à l’échange de bitcoins, nous n’avons répertorié que des pays indépendants à revenu élevé, qui disposent de réglementations financières bien définies et d’un système bancaire globalement plus stable.
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